Des refuges pour la biodiversité

Pour aller plus loin, des programmes de sciences participatives contribuent à mieux connaître la biodiversité et ainsi mieux cibler les actions de préservation.

Sciences participatives

Nous sommes tous témoins de la biodiversité qui nous entoure (qu’il s’agisse d’une plante ou d’un animal sauvage), dans notre jardin, sur notre balcon, au cours d’une balade... A ce titre, nous pouvons tous participer à des programmes de sciences participatives menés par des associations de protection de la nature. Les structures qui mènent ces programmes accompagnent les volontaires en leur fournissant des documents, en leur mettant à disposition un forum pour pouvoir discuter et parfois en leur proposant des formations.

En Bretagne, plusieurs associations mènent des programmes de sciences participatives, afin d’améliorer les connaissances ou de publier des atlas sur la biodiversité de la région. Le GMB, Groupe Mammalogique Breton, a ainsi réalisé l’atlas des Mammifères de Bretagne en 2015, tandis que Bretagne Vivante - SEPNB a réalisé celui des papillons de jour de Bretagne en 2017.
A l’échelle nationale, il existe de nombreux autres programmes, portés par exemple par le MNHN, Muséum National d’Histoire Naturelle, (qui a mis en place un programme Vigie Nature),Noé (qui propose des programmes de biodiversité citoyenne) et la LPO avec le réputé comptage des oiseaux des jardins (mais aussi de nombreux autres programmes).

EXEMPLES D’OBSERVATOIRES :
Observation des oiseaux des jardins.
Observation des papillons.
Observation de la biodiversité des forêts.
Observation des bourdons.

Refuge LPO (Ligue de Protection des Oiseaux)

Les oiseaux sont des animaux passionnants dont le vol nous laisse rêveurs. Alors que certains restent toute l’année chez nous, d’autres ne viennent seulement que pour passer la belle ou la mauvaise saison. L’Association contribue à leur sauvegarde et plus largement à la biodiversité des jardins en intégrant le réseau des refuges LPO et en participant à cette démarche écocitoyenne.
En janvier 2013, une convention a été signée pour créer un refuge pour la nature au Centre les Landes.

---

Refuge à papillons

Qu’ils soient rares ou communs, les papillons sont aujourd’hui menacés, notamment à cause de l’utilisation massive de pesticides et d’engrais chimiques. L’association participe à leur sauvegarde en proposant un refuge à papillons et en laissant des espaces non fauchés, leur donnant ainsi la possibilité de se reproduire et de se nourrir.

Vous aussi, dans votre jardin (quelques mètres carré sont suffisants), vous pouvez :

• de laisser les plantes fleurir en ne tondant qu’après l’automne
• de ne pas utiliser de produits phytosanitaires

Vous pouvez éventuellement planter des végétaux favorables aux papillons et chenilles mais attention utilisez des plantes locales et évitez "l’arbre à papillons" car c’est une espèce invasive.

---

Refuge pour les chauves-souris

Animaux énigmatiques, les chauves souris ont longtemps été persécutées, si bien qu’elles sont devenues au cours du temps assez rares. Aujourd’hui, elles sont toutes protégées en France ; les connaissances scientifiques ont permis de lever toutes les superstitions et de révéler leur intérêt écologique.

Lors de l’inventaire mené en 2011 par l’association sur la réserve (en partenariat avec le Groupe Mammologique Breton), huit espèces ont été identifiées, soit plus d’un tiers de la richesse bretonne. Le site est d’un intérêt considérable.
L’Association et ses partenaires publics, à l’époque, ont fait le choix de participer activement à leur préservation en intégrant l’opération nationale "refuge pour les chauves-souris". La convention signée a notamment permis de cadrer l’accueil de la colonie qui a trouvé refuge dans les combles du bâtiment d’hébergement du Centre des Landes.

Si vous aussi vous souhaitez protéger les chauves-souris, voici quelques recommandations :

• Réaliser les travaux en dehors des périodes où les chauves-souris sont présentes ;
• Utiliser des produits non toxiques pour le traitement des charpentes ;
• Créer ou conserver quelques disjointements dans les murs ou sous les ponts ;
• Préserver l’accès aux combles et aux caves.

Il est aussi possible de participer au comptage des chauves-souris.